[ucij] 50^ème cercle de silence : "18 décembre : journée internationale des migrants"

Rien ou presque de la règlementa­tion xénophobe des dix dernières années n’a été modifié. A l’échelon européen, une stratégie de fermeture des frontières a tué plus de 4000 personnes depuis 2009 dans la seule Méditerranée. Pour éviter tout partage de leurs richesses, les les États de l’Europe mènent une véritable guerre aux migrants, guerre dont l’agence Frontex est le principal bras armé.

La journée internationale des Migrants est l’occasion d’exiger des chan­gements des politiques migratoires. Il faut que cessent
. la loterie de la régularisation des sans-papiers,
. les séparations de familles condam­nées à d’interminables vies d’angoisses et de misère ;
. le régime d’exception qui frappe les femmes, les hommes et les en­fants, en instance d’expulsion ;
. l’abandon des mineurs isolés étran­gers alors que l’aide sociale a l’obligation de les protéger ;
. le refus de titres de séjour pour les malades sans considération des conditions de soin dans leur pays.

Il faut que la France signe la Convention pour la protection des droits de tous les travailleurs migrants et de leur famille et qu’ainsi cesse le déni de certains de leurs droits fondamentaux.

La journée internationale des Mi­grants est un appel pour des réformes pour une égalité des droits effective, fondée sur le respect d’une liberté de circulation sans laquelle elle sera illusoire.

le tract