Accueil > le MRAP > Partenariats > Virés, précarisés, sous-payés

Virés, précarisés, sous-payés

vendredi 20 janvier 2012

Le 18 janvier,
la CGT (Man Diesel, union syndicale de l’intérim, chômeurs rebelles, UL Saint-Nazaire, UD 44, Navale, section SMH, raffinerie de Donges, interpro Donges, Yara, Endel-Suez, Sides),
La FSU,
Le MRAP, la LDH
ont publié le texte ci-dessous :


Virés, précarisés, sous-payés
Les salariés en ont assez !

À l’heure de la mondialisation libérale, sur le bassin de Saint-
Nazaire comme dans toute l’Europe, la précarisation, les entorses au droit
du travail, l’austérité se développent, les droits sociaux sont attaqués.

Les grands donneurs d’ordre comme STX,TOTAL... organisent la
concurrence des travailleurs entre eux pour diminuer les salaires et ainsi
assouvir l’appétit des actionnaires.

Complice, l’Etat organise de son côté la déréglementation du droit du
travail et n’assure pas son devoir de contrôle.

Quotidiennement, les salariés étrangers sont utilisés dans des conditions
proches de l’esclavage, payés au « lance-pierre » avec des amplitudes
horaires illégales allant parfois jusqu’à 250 heures par mois sans majoration
des heures supplémentaires, rapatriés au pays dès qu’ils revendiquent le
respect de l’égalité des droits sociaux.

Aux travailleurs d’ici qui revendiquent sur leur salaire et leurs
conditions de travail, la réponse est « tais-toi sinon le contrat ne sera
pas renouvelé ».

Parce que nous ne pouvons accepter de telles atteintes aux droits
sociaux et aux droits de l’homme, nous entendons agir pour que chaque
salarié(e) qu’il (elle) soit d’ici, résidant étranger ou migrant, avec ou
sans-papiers, bénéficie de l’égalité de traitement, avec un contrat
de travail au moins conforme aux normes du code du travail et des
conventions collectives d’ici.

Plus les droits des travailleurs étrangers sont tirés vers le bas, plus les
droits des travailleurs d’ici sont remis en cause.

Ne nous trompons pas de cible : Ce ne sont pas les travailleurs étrangers
qu’il faut « montrer du doigt », mais le système d’exploitation et de
régression des droits qu’il faut combattre !

Un site, un même statut !
A travail égal, Salaire égal !

le tract