Soutien à la Maison du Peuple

Le comité estime indispensable que le collectif de la Maison du Peuple puisse poursuivre son activité pour la solidarité et la justice sociale.
Les habitants et habitantes de la Maison du Peuple gèrent un accueil d’hébergement de nuit pour d’autres personnes précaires. Cet accueil a permis d’abriter pendant le confinement dû à la pandémie de Covid-19 de nombreuses personnes à la rue.
Une vingtaine de personnes vivent actuellement à la Maison du Peuple, toutes sans logement et en situation de précarité. Avec la fin de l’état d’urgence sanitaire prévue le 10 juillet 2020, nous craignons le retour à la rue des plus précaires. La Maison du Peuple offre des possibilités d’accueil, indépendantes des institutions et sans subvention.
Sans mise en place d’une solution alternative, la Carene qui est à l’origine de l’action en justice – le tribunal doit rendre son jugement le 8 juillet – met en danger le lieu et ses activités sociales, culturelles et militantes.
Plus largement, dans le contexte actuel de crise économique, la disparition d’une structure d’accueil et d’entraide sur Saint-Nazaire aura des conséquences dramatiques pour les personnes vivant dans le lieu, les rejetant à la rue et à la précarité.
Dans le cadre de son activité, le MRAP agit pour la justice sociale et la solidarité. C’est pourquoi nous soutenons l’existence et l’activité de la Maison du Peuple de Saint-Nazaire et alentours. Nous demandons
. le maintien d’une Maison du Peuple autogérée à Saint-Nazaire ;
. l’abandon des poursuites engagées par la CARENE à l’encontre des actuel.le.s habitant.e.s de la Maison du Peuple ;
. que tout projet de relocalisation de la Maison du Peuple soit discuté avec l’actuel collectif ;
. qu’en l’absence de solution de relocalisation, le collectif de la Maison du Peuple puisse conserver l’usage de l’actuel bâtiment.