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[ucij] 64ème cercle de silence : "Cimetière marin"
lundi 16 février 2015
La Méditerranée est devenue un immense cimetière marin. Plus de 20 000 migrants à la recherche d’un monde meilleur y sont morts depuis l’an 2000.
En 2014, 207 000 migrants ont tenté de la traverser, presque trois fois plus qu’en 2011 ; au moins 3 419 y sont morts, selon le haut-commissariat des Nation-Unies pour les réfugiés.
Avec des conflits en Lybie, en Ukraine, en Syrie, en Irak, mais aussi en Erythrée, en Somalie, au Soudan, l’Europe connaît un grand nombre d’arrivées par la mer. Près de 80 % des départs s’effectuent depuis les côtes libyennes vers l’Italie ou Malte.
L’Union Européenne engloutit des millions d’euros dans des programmes et des agences sécuritaires comme Frontex, Eurosur, Agence européenne des frontières qui mettent en place des dispositifs de surveillance pouvant détecter le moindre mouvement marin, mais sont incapables de secourir des vies humaines en détresse.
La seule alternative à cette hémorragie humaine est de créer les conditions pour une libre circulation des êtres humains, dans le respect des droits affirmés dans le cadre des conventions internationales en particulier la convention internationale des droits des migrants et de leurs familles adoptée dans le cadre des Nations-Unies depuis le 18 décembre 1990 mais non signée par les gouvernements du Nord.