Cercles de silence

Pour un monde où personne n’est laissé pour compte. Les Droits de l’Homme sont universels.

16 familles nazairiennes suivies par le Collectif de Soutien aux Personnes Sans Papiers (CSPSP) sont menacées d’expulsion. Elles sont mises en demeure de quitter leur logement par le CADA (Centre d’Accueil des Demandeurs d’Asile) ET par la préfecture.
Pourtant, le principe d’accueil inconditionnel prévoyant que toute personne a le droit à un hébergement et un accompagnement doit être le socle de l’action de l’État et des collectivités locales.

Partout en Europe, les réfugié.e.s ils reçoivent l’aide des populations. Il est de la responsabilité des pouvoirs publics d’organiser l’accueil,
Mais il y a un deux poids deux mesures.
Porter assistance à toute personne en danger doit se faire sans condition et quelles que soient les circonstances.

Samedi 19 mars, de 9h30 à 21 h, Alvéole 12, se tiendront les Assises locales de la solidarité avec les migrant.e.s.

La quasi-totalité des préfectures contraint les étrangers à l’usage d’Internet pour les demandes de rendez-vous et les dépôts de dossiers.
C’est une véritable mise à distance des personnes étrangères !
La dématérialisation ne peut être imposée. Un accueil physique doit toujours être maintenu.

La France et l’Europe doivent changer de politique migratoire,. Nous sommes effondrés, indignés, accablés par les politiques française et britannique. Celles-ci qui obligent les exilé.e.s à n’avoir, pour seul recours que des passeurs dont l’existence est d’abord le résultat des murs dressés autour d’une Europe-forteresse.

La question agite régulièrement l’actualité : l’immigration coûte-t-elle ? les immigrés profitent-ils de "notre " système de protection sociale ?
Lorsque qu’il sont travailleurs sans-papiers ils subissent des discriminations multiples.
Les régulariser, c’est mettre fin au travail dissimulé et à la précarisation de tous.
Ouest-France 18 novembre <picto|nom=external-link>

La Convention de Genève sur les réfugiés a été adoptée le 28 juillet 1951. Elle définit le droit d’asile et le "réfugié".
En France, depuis 2018, le refus d’asile est accompagné d’OQTF et d’expulsion du logement.
Nous demandons la liberté e circulation et d’installation.

Dimanche 15 août 2021, les Talibans ont repris Kaboul après 20 années de guerre mettant en échec les USA et l’OTAN.
La crainte et le désespoir de nombreux Afghans ont éclaté aux yeux du monde entier.
Nous refusons tout tri entre ceux et celles qui sont menacés. Il est du devoir de la France de les accueillir dans des conditions dignes.
Il en va de notre Humanité !