Cercles de silence

Ce 20 juin, à l’initiative de l’Agence des Nations Unies pour les Réfugiés (HCR), est la Journée mondiale des réfugiés.
Selon le HCR, fin 2019, ils étaient 79,5 millions de personnes déracinées dans le monde : réfugiés, demandeurs d’asile, déplacés internes, apatrides, rapatriés...<picto|nom=external-link>
Nous voulons un monde où personne n’est laissé pour compte.

Depuis des années de jeunes étrangers, mineurs non accompagnés accédent à l’emploi, souvent dans des secteurs "en tension". Quelques-uns obtiennent un titre de séjour. Trop sont victimes, à leur majorité, d’une obligation de quitter le territoire.
Comme pour tous ceux de leur âge, leur place est à l’école, en formation, au travail et non dans la peur et la clandestinité.

Le tenue en présentiel, esplanade des Droits de l’Homme - Nelson Mandela, du cercle de silence du 17 avril 2021 est annulée. Chacun y participera à sa manière. Les mesures prises par le gouvernement ne sauraient faire oublier la grande détresse des populations les plus vulnérables et parmi elles les migrant.e.s. particulièrement celles et ceux qui ont à subir l’inacceptable l’enfermement dans des Centres de Rétention Administrative.
Selon les informations recueillies par l’Observatoire de (…)

Depuis des années des mineurs arrivent en France. En cours de formation, ils accèdent souvent à un emploi dans des secteurs "en tension". Mais ils sont nombreux à leur majorité à recevoir une OQTF.

Début 2020, l’Organisation Internationale des Migrations estimait à plus de 20 000 le nombre de morts en Méditerranée depuis 2014.
Et à plus de 1200 en 2020. Les deux tiers perdus sans laisser de trace.

A Saint-Nazaire, une douzaine de familles, certaines avec des enfants, des jeunes majeurs sont toujours menacé.e.s d’expulsion malgré l’état d’urgence lié à la Covid-19, malgré les grands froids et la trêve hivernale.
Il ne suffit pas d’expulsions répétées par des températures négatives.
La ville de Saint-Nazaire doit être au rendez-vous. Le cadre républicain exige fraternité et d’égalité des droits !

Journée internationale des migrants Pour la liberté, l’égalité, la solidarité
Le nationalisme, le racisme et la xénophobie s’acharnent à faire de l’immigration un "problème".
Ce n’est pas elle qui crée les inégalités, le chômage et la précarité mais les crises.
La France doit enfin signer "convention internationale sur la protection des droits des travailleur·euse·s migrant·e·s et des membres de leur famille" et appliquer la "convention internationale des droits de l’enfant".

Le rassemblement du cercle de silence du 21 novembre est annulé pour des raisons sanitaires.
L’UCIJ appelle chacun à participer à ce cercle de la manière qui lui paraîtra la mieux adaptée.
En ce mois de novembre, nous attirons l’attention sur la situation dramatique des femmes migrantes et l’insuffisance d’un accueil qui leur soit spécifique.

Aujourd’hui, 17 octobre, des sans‐papiers et leurs soutiens terminent leur marche vers Paris pour la régularisation de tous les sans‐papiers, la fermeture des centres de rétention, un logement et un travail pour tous.
Solidarité, égalité et fraternité doivent être au cœur des politiques migratoires.
Régularisation et retour en France des expulsés !

Du 19 septembre au 17 octobre, des sans-sapiers marcheront des quatre coins du pays pour atteindre Paris. Un groupe partira de Rennes, début octobre.
Pour la régularisation des les sans-papiers, la fermeture des centres de rétention, un logement pour tou.te.s.