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41ème cercle de silence

samedi 16 mars 2013

Pour les Mineurs Isolés Étrangers

"Un mineur isolé étranger (MIE) est avant toute chose un mineur et un mineur vulnérable" martèle le Dé­fenseur des droits. Ils sont environ 6000 MIE à arriver en France chaque année (une centaine en Loire-Atlantique). "L’intérêt supérieur de l’enfant doit primer" sur les enjeux relatifs à la politique des flux migratoires". La prise en charge ne doit être subordonnée à aucune condition de nationalité ou de régularité du séjour.

A leur arrivée c’est au juge des tu­telles de les confier aux services dé­partementaux de l’Aide Sociale à l’Enfance (ASE). Mais souvent ils sont accusés de mentir sur leur âge, leur situation familiale, les risques qu’ils encourent ; certains sont renvoyés à leur errance. Les magistrats peuvent ordonner des tests osseux alors que ces tests très contestés donnent l’âge à 18 mois près !

La qualité de l’accueil varie beau­coup d’un département à l’autre. Le malaise est accentué par le fait que l’État se refuse à assumer ses res­ponsabilités.
Les bénéficiaires d’une protection pendant leur minorité ne sont pas pour autant assurés de pouvoir de­meurer en France à leur majorité. Il faut batailler contre les préfectures pour qu’aux mesures de protection ne succèdent pas des mesures d’expulsion.

Il faut changer totalement la ma­nière d’envisager la situation des MIE. Ce n’est pas un flux migratoire de plus à juguler mais ce sont des enfants en situation de grande vulnérabilité qu’il faut protéger.

Nous n’admettons pas l’insupportable !

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